Ceci est la suite de l'histoire que j'écris sur le monde d'Aden de ce serveur L2. Les parties 1 et 2 sont disponibles sur ce forum, et il vaut mieux les lire avant de passer à la partie 3.
Encore une fois, et je le répèterai à chaque fois : c'est pas quelque chose à prendre au sérieux. La plupart des joueurs vont s'en foutre et ne vont même pas lire. /!\TOUTEFOIS/!\ : il est possible que le fait de lire cette histoire vous aide pour de prochains évènements sur le serveur (quiz ou course d'orientation par exemple), bonne lecture ! :D
Hercules, qui venait de s'emparer de l'épée démoniaque Zariche, perdait peu à peu sa personnalité, car l'énergie que dégageait cette relique était maléfique, et corrompait l'âme de celui qui s'en emparait, jusqu'à en faire un esclave de la volonté d'Azarische, le dieu démoniaque.
Il ne se dirigeait plus vers les antres respectives de ses amis Antharas et Valakas, car il était attiré vers une région dans laquelle il avait combattu vaillamment : Hellbound.
Hercules se dirigea donc vers Hellbound, en massacrant les pauvres Rat Scavenger, Ogres et autres Lienrik qui se trouvaient sur son chemin. Plus il tuait des monstres, plus il devenait vil; et plus les monstres qu'il tuait étaient puissants, plus l'épée prenait d'emprise sur son âme, et plus sa soif de sang était étanchée. Relisez le nom des mobs massacrés, et comprenez bien qu'ils étaient tellement faibles que l'emprise de Zariche n'avait quasiment pas augmenté.
Une fois arrivée sur place, l'ambiance sombre qui y régnait rappelait quelque chose à notre hérosHercules, mais comme il n'avait pas tout ses esprits, il n'a pas tout de suite reconnu les anciens lieutenants du dieu qu'il a combattu. Ceux-ci étaient devenus des ouvriers qui s’efforçaient de reconstruire le continent qui se trouve à la limite de l'enfer, dévasté par la dernière guerre. Étonnement, malgré la puissance des monstres sur place, Zariche n'avait pas l'intention d'ordonner à notre héros de les tuer, et Hercules se dirigeait aussitôt vers la citadelle d'acier, sans vraiment savoir pourquoi... C'était comme si les monstres, l'épée, ou l'atmosphère ambiante elle-même (ou les trois ??) lui murmurait que son destin était d'aller en ce lieu inconnu.
Des images apparaissaient dans la tête d'Hercules au fur et à mesure qu'il avançait dans Hellbound, comme des flashbacks, et une fois arrivé au pied de la citadelle, il reconnu le lieu dans lequel la bataille fit rage il y a presque dix ans, et c'est la lueur bleue de Freya qui avait formé une oasis à cet endroit qui lui fit reprendre définitivement ses esprits. Hercules n'était plus tourmenté entre sa personnalité et celle d'Azarische par le biais de l'épée, mais il était toujours enfermé dans l'armure qui s'était formée autour de lui, et surtout autour de son bras droit qui tenait la relique pour l'empêcher de la lâcher. Hercules se débattait de toutes ses forces pour lâcher la Zariche mais il n'y arrivait pas. Il se doutait du danger qui l'attendait dans la citadelle d'acier, mais il décida quand même de s'y rendre avec l'intention d'en finir une bonne fois pour toute avec cette histoire.
Arrivé à l'intérieur de Steel Citadel, tout les monstres accueillaient Hercules en lui montrant le chemin qui le mènerait vers ses réponses, mais notre héros, qui avait repris ses esprits, tuait tout les monstres qui se trouvaient sur son passage, car il savait que le plan était de l'amener sans encombre jusqu'à la source responsable de cette malédiction, et il savait que ces créatures étaient ses ennemis. Les monstres, qui n'acceptaient pas de se faire tuer sans broncher, se dressaient désormais sur son chemin, obligeant de toutes façons Hercules à s'en débarrasser. Le danger, c'était qu'à chaque kill, le karma d'Hercules augmentait, et le karma est une pute, donc il ne faut pas trop lui donner de sa personne. S'il ne voulait pas perdre la raison une nouvelle fois, Hercules devait éviter de tuer tout les mobs, et ne tuer que les mobs aggros, par exemple.
C'est ainsi qu'il avançait, jusqu'à arriver au sommet de la tour, devant une porte immense derrière laquelle se trouverait sûrement toutes les réponses. Comme Hercules avait la flemme de tuer tout les monstres qui l'attaquaient, il courait avec un nombre incalculable de créatures à ses trousses. Mais dès lors que la porte s'ouvrit, les créatures en question s'arrêtèrent et retournèrent sagement de là où elles venaient. C'est là qu'une voix démoniaque mais très charismatique interpella Hercules en lui disant "Rentre, et viens à moi !". Hercules rentre alors prudemment dans la pièce, près a mener un combat intense comme ja-ja, comme jamais.
La pièce était d'une taille démesurée, de forme ronde, entourée d'un vide qui semblait infini. Une créature démoniaque imposante était là, débout, au milieu de la pièce, très sombre, entourée d'une aura rouge vive. Elle s'approchait tranquillement vers Hercules, et dit alors : "Tout s'est passé comme prévu, le retour de Dieu approche à grand pas. J'avais prévu que tu trouverais cette relique, et que tu viendrais ici. J'avais même prévu que tu retrouverais tes esprits et que tu viendrais quand même jusqu'à moi en tuant mes serviteurs". Hercules, confus, répondit : "Qu'est ce que vous cherchez à faire ? Vous seriez prêts à sacrifier vos propres serviteurs pour ressuciter ce faux dieu ? Je l'ai déjà vaincu une fois, lui et son armée, et je recommencerai, en commençant par vous !". Hercules se rua alors vers le démon, et un combat commença alors entre les deux protagonistes, mais l'épéeZariche ne suivait pas correctement les mouvements d'Hercules, et freinait son pouvoir.
La sombre créature avait pris le dessus et tenait fermement Hercules par la gorge, en lui disant : "Inutile de lutter, tu es déjà trop affaibli, je vais te rendre la pleine possession de tes moyens, et t'expliquer tout ce qui se cache derrière tout ça".
Hercules se débattait inlassablement, pendant que l'aura rouge vive l'entourait lentement et faisait disparaître peu à peu l'armure et l'emprise de la Zariche sur le plus grand héros d'Aden. "Hey je suis pas venu ici pour souffrir OK ?!!!", s'écria Hercules, il continua : "qui êtes-vous, que voulez vous ??". Une fois l'emprise de la Zariche évaporée, l'épée se planta dans un rocher, et c'est alors que le démon jeta violemment Hercules au loin, au bord du ravin. Le monstre avançait vers notre héros, qui n'avait plus aucune chance de gagner son combat, et lui fit une révélation des plus inattendues : "Je m'appelle Beleth, et je suis ton père !". Choqué, Hercules pris la décision impulsive de sauter dans le vide en criant : "NoOo0oo00Oooo0oOO0oOo0oo00ooo0o0OOn !!".
